Comment fais t-on accepter les autres ?
Faire évoluer une croyance identitaire limitante.
Accepter les autres « tels qu’ils sont » Il s’agit bien de considérer l’identité d’autrui et le fait que l’on l’accepte ou pas.
« Comment faites-vous ? », pour parvenir à accepter.
QUI SUIS-JE ?
Si vous vous posez la question : « Qui suis-je ? », comment y répondez-vous ?
Est-ce que vos défauts, vos qualités sont constructifs de votre identité ?
Considérez-vous que votre apparence extérieure en fait partie ? Ou, allez-vous vous décrire en ne parlant que de votre moi intérieur ?
Votre réponse peut vous renvoyer à divers éléments, tels que la religion, la nationalité, l’opinion politique, peut-être aussi l’orientation sexuelle ou la couleur de la peau.
Miroir…miroir
Ce qui est fascinant, c’est que la racine du mot identité vient de « idem », qui signifie le même, et renvoie donc à l’idée qu’on se définit par rapport à un groupe dont les individus sont tous semblables.
La définition du soi par une personne se construit par rapport à l’interaction avec le groupe auquel elle se reconnaît appartenir, qui la reconnaît en tant que membre, mais aussi par rapport à des membres un peu différents qui se distinguent par une prétendue subjectivité.
Les valeurs sont aussi très importantes dans cette définition du soi, elles sont communes au groupe, et constituent le ciment qui a construit petit à petit l’identité de la personne, et l’a faire évoluer.
Il y a un paradoxe de constater d’une part cette évolution de l’identité au fil du temps, alimentée par des courants changeants dans le groupe ou les groupes, et d’autre part ce qui constitue la permanence identitaire du groupe.
Chacun de nous souhaite être « normal », veut être dans la norme, veut être « comme tout le monde ».
Cette normalité est très liée à l’acceptation. On accepte les gens normaux, comme soi. C’est toujours la différence, réelle ou simplement ressentie, qui divise. Le fait de ne pas accepter une personne dans son identité, et du coup dans son entièreté, est d’une violence extrême. C’est une négation de la personne.
C’est de la discrimination. Une personne qui se sent non acceptée, se sentira rejetée, exclue et le vivra très mal.
L’acceptation est, dans notre société, un processus d’assimilation au groupe auquel on veut appartenir. Et une des motivations fondamentales d’un individu est de se faire accepter par les autres, et donc de s’intégrer à des groupes.
Le phénomène est exarcerbé sur les réseaux sociaux et d’une manière générale sur la toile, où les internautes veulent être dans des groupes, former des cercles – autre mot pour désigner le groupe en y ajoutant la notion d’ouverture à une élite de privilégiés – des communautés de contacts, des réseaux d’ »amis », etc.
QUI SONT LES AUTRES ?
En réalité, la question de l’acceptation de l’identité des autres ne peut se poser ainsi.
D’abord, qui sont ces autres ? Est-ce que sont des proches qu’on côtoie depuis des lustres ? Et, dans ce cas, on a, en effet, une petite idée de leur identité. Mais, d’une part, on ne la juge pas, on l’a acceptée depuis longtemps. D’autre part, ce qui peut poser problème dans les relations qu’on entretient avec eux, c’est leurs comportements, leurs idées, leurs paroles sur tel ou tel sujet. Ce sont ces éléments qu’on peut ne pas accepter, mais en aucun cas leur identité.
Ou bien, on n’a pas effectivement accepté leur identité, et ça veut dire qu’on a rompu les ponts depuis longtemps.
Dans l’hypothèse où les autres sont des personnes qu’on connaît peu, qu’on rencontre pour la première fois, ou qu’on fréquente de temps en temps, on ne peut pas connaître leur identité, et on n’a pas à ne pas l’accepter a priori. En revanche, on peut très bien ne pas du tout s’entendre avec elles, et n’avoir aucune envie de prolonger la relation.
QUESTION DE CROYANCE
En réalité, certains croient que ce qu’ils n’acceptent pas, c’est l’identité de l’autre.
Par exemple, celui qui dit qu’il n’aime pas les riches, considère que la richesse fait partie de l’identité de ces personnes. Ils ne les accepte pas en tant que tels.
D’un autre côté, il y a aussi ceux qui se croient rejetés à cause de leur identité. A cause de ce qu’ils croient sur eux-mêmes.
Ce type de croyance limitante est la même chez ceux qui ne s’acceptent pas eux-mêmes. D’ailleurs, ne dit-on pas que pour accepter les autres, il faut s’accepter soi-même ?
Cette croyance de niveau identitaire s’exprime toujours avec le verbe être. Par exemple :
« Je suis quelqu’un qui ne supporte pas l’incompétence. »
Lorsqu’on s’identifie à des représentations de soi, c’est qu’on s’imagine être quelqu’un de bien précis. Et on parle de soi comme si son identité était une chose à laquelle on se résumait. Quelqu’un s’identifie à quelque chose.
On voit bien la confusion.
DÉSIDENTIFICATION
Il existe en PNL un protocole qui s’appelle la désidentification. Il consiste à désidentifier la personne de sa croyance limitante qu’elle a sur elle-même. Le but est qu’elle ne se confonde pas avec ce qu’elle croit d’elle. Cela permet d’ouvrir la personne au changement. En effet, il est plus facile d’intégrer une nouvelle croyance quand on a pris conscience et que l’on sait que l’on n’est pas en train de devenir quelqu’un d’autre.
En outre, on lâche une ancienne identité qui a pu être une solution à une époque, mais qui n’est plus adaptée aujourd’hui. On intègre ainsi une nouvelle image de soi.
SOIT LA PERSONNE QUE TU DÉSIRES RENCONTRER
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