Les fringales
Les fringales peuvent révéler un besoin physiologique ou psychologique, voire les deux en même temps. Pour les éviter, il convient de bien s’alimenter et de s’interroger sur ce que nous apportons vraiment ces compulsions alimentaires.
Nos muscles, notre cerveau, nos globules rouges sont gluco-dépendants, c’est-à-dire qu’ils ont besoin de sucre pour fonctionner : dès qu’il ya une baisse du taux de sucre dans le sang, notre cerveau envoie des signaux de faim qui deviennent compulsifs si on n’y répond pas assez vite.
En mangeant de façon compulsive, on cherche l’apaisement, le réconfort ou à combler un manque affectif. Prenons l’exemple de personnes célibataires qui rentrent du travail avec l’angoisse d’être seules : les aliments sont pour elles un bon doudou, toujours disponible. Les fringales peuvent aussi être une répétition à l’âge adulte d’un schéma existant dans l’enfance. C’est le cas des personnes qui ont été réconfortées par leurs parents via un aliment durant une certaine période et voient même encore aujourd’hui, ayant développé une croyance très dominante. De plus dès qu’il y a de la tension, elles mangent, à la recherche d’apaisement et de réconfort et voient même d’une certaine forme d’acceptation. Notre façon de manger nous est imposée très tôt par nos parents, elle nous est façonnée et nous est construite, physiquement.
Parfois, la fringale est une recherche de plaisir. Lorsque nous mangeons un aliment qui contient du sucre, il y a une intervention de l’insuline pour que le sucre pénètre dans nos cellules, cette sortie d’insuline a un autre effet, celui de fabriquer de la sérotonine, une hormone qui nous apaise, nous rend plus calme. Derrière cette frange psychologique du sucré, il y a un véritable effet physiologique. En particulier à des moments où nous n’avons pas véritablement faim, nous cherchons à compenser nos émotions négatives et inconfortables : « Le stress et l’anxiété, maux de nos sociétés modernes, vont nous pousser à manger davantage pour nous protéger des agressions extérieures . C’est un plaisir spontané pour calmer nos émotions et nos angoisses. Mais surtout nous nous remplirons pour masquer un grand vide.
Hypnose et dépendance au sucre et aux fringales
L’hypnothérapeute s’intéresse aux principales causes qui ont provoqué une addiction chez une personne afin de l’aider à surmonter ses envies de sucreries. Il s’agit d’un travail psychologique à part entière qui consiste à créer un moment de détente particulièrement propice à une prise de conscience émotionnelle.Toute forme de dépendance est essentiellement liée à un problème de comportement et à une façon maladroite de gérer une ou des émotions. C’est le cas de l’addiction au sucre qu’il devient possible d’éradiquer ou de maîtriser grâce à l’hypnose puisque celle-ci favorise la durabilité.
Perte de poids
Contenir une colère, affronter une peur, combler un manque affectif… Parfois, la tentation de manger n’a rien à voir avec la faim. Les habitudes sont un compromis passé entre soi et son environnement, une adaptation afin de concilier ses besoins et désirs à la réalité extérieure.
Durant la séance
Lors de la séance nous travaillons en utilisant des symboles qui vont être perçus comme des rêves par l’inconscient, par exemple en recourant à des miroirs qui vont permettre de valoriser l’image de soi. L’envie de sucre est parfois plus liée à un stress excessif qu’à un réel besoin du corps. Mais elle peut rapidement tourner à l’obsession. Dans ce cas, des techniques de relaxation et d’auto-hypnose sont utilisées.
L’auto-hypnose
L’auto-hypnose peut être pratiquée grâce à des séances audio au cours appris à créer des automatismes. La personne autorisée pourra grâce à cette technique, elle-même- déclencher le processus d’induction et le pratiquer partout, que se soit dans les endroits calmes ou même au travail lors d’une situation de stress.
RÉSERVER UNE SÉANCE EN HYPNOSE